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Grégory Baudouin

Grégory Baudouin

Patriote et Républicain, ancien membre des Troupes Aéroportées, Président-Fondateur du Cercle Jean Moulin, mes références sont Jean Pierre Chevènement, Jean Moulin et le Général de Gaulle


2019.03.19 Ne sont-ce pas les fondements du Bonapartisme ? par Grégory Baudouin

Publié par via le Cercle Jean Moulin sur 19 Mars 2019, 22:32pm

Catégories : #la Chronique, #Grégory Baudouin

2019.03.19 Ne sont-ce pas les fondements du Bonapartisme ? par Grégory Baudouin

« Paris violenté, Paris incendié, Paris martyrisé mais Paris abandonné par un exécutif dépassé. Il est temps que l’autorité reprenne ses droits. Sans autorité, pas de liberté »  David Saforcada, Président de France Bonapartiste.

 

Il a raison David, entièrement raison. Les lendemains de manifestions des gilets jaunes sont tellement fatigants dans les informations mais surtout sur les réseaux a-sociaux. Nous voyons passer toutes les plus grandes conneries qui soient, toutes les images sorties de leur contexte, tous les films tronqués, toutes les théories les plus folles et plus débiles les unes que les autres. Et tu passes un temps fou au départ de la journée à répondre, à dire « mais non » ; et puis au bout d’un moment ça te lasse et tu te dis « mais pourtant mon interlocuteur est doté de quelques neurones, pourtant… ».

 

Ces réseaux sont complètement chronophages. Et tu en arriverais presque à te brouiller avec des copains, révolutionnaires d’opérette et de salon. Les révolutionnaires d’opérette sont sur le terrain, sur la manifestation ; mais ceux de salon sont chez eux, tranquilles. Ils n’ont jamais vu un rond-point pour certains, encore moins les Champs Elysée pour beaucoup, mais ils vont vous faire des révélations sur un ton docte, ne souffrant aucune contradiction, sans jamais avoir senti le vent du tonfa ou le fumé d’une lacrymo.

 

Nous avons la plus belle avenue du monde qui tous les week-ends est le terrain d’une guérilla urbaine en lieu et place de l’avenue la plus touristique du monde. Ce sont des dizaines d’emplois qui auront été sacrifiés sur l’autel d’une lutte contre … contre on ne sait plus quoi en fait.

 

Le grand et beau mouvement des gilets jaunes du départ a été terni, sali, souillé par toute la fange qui est venue s’y agglomérer comme une teigne, une gale se colle à un chien.

 

Beaucoup, si ce n’est quasi tout le monde, aurait pu être gilet jaune. Moi le premier en tant que patron, en tant qu’artisan qui suit obligé de multiplier, seul, les heures afin de gagner trois francs six sous après avoir redistribué à l’Etat beaucoup trop de ce que mon entreprise gagne.

 

Je comprends les retraités qui ont manifesté, je comprends les chômeurs qui ont manifesté, je comprends les titulaires du RSA  qui ont manifesté, je comprends les titulaires du SMIC qui ont manifesté ; mais ce ne sont plus ceux-là qui manifestent.

 

Pour preuve, vendredi des dizaines de milliers de gosses ont défilé pour l’environnement : pas une casse, pas une exaction, pas une interpellation. Le samedi, les mêmes plus leurs parents ont manifesté pour l’environnement : pas une casse, pas une exaction, pas une interpellation. Quelle est la différence première ? Les gamins, eux, ont non seulement des revendications mais surtout une idéologie politique commune.

 

Les autres ont toutes les revendications et n’ont aucune idéologie que celle de la révolution, qu’elle soit rouge ou brune, rouge et brune.

 

Ce qui compte, c’est le pourrissement de la situation, semer le désordre afin que leur leader apparaisse comme un recours ; des groupuscules sans leader à l’extrême-gauche, Le Pen à l’extrême-droite. C’est exactement ce que fit Adolf Hitler qui mit l’Allemagne à feu et à sang avant d’apparaitre comme un recours, et en premier lieu pour le grand capital qui lui a donné les moyens d’arriver au pouvoir.

 

Aujourd’hui, quoique puisse proposer le Président de la République et/ou son gouvernement, rien n’aura grâce à leurs yeux et chaque samedi, quoiqu’il dise, quoi qu’il fasse, ils reviendront car seul compte maintenant le rendez-vous du samedi pour le rendez-vous du samedi.

 

Quoique cela coûte car ils sont loin de se soucier des conséquences de leurs actes. Des kiosques sont mis à sac, brûlés. Savent-ils seulement la misère que gagne un kiosquier, et le nombre d’heures qu’il faut qu’il fasse pour cette aumône ? Le Fouquet’s est saccagé. Cela ne changera pas d’un poil le train de vie du patron ;  par contre, pour les salariés payés au SMIC horaire, cela va tout changer car ils vont être au chômage technique. Bravo. Et on pourrait multiplier à l’envie les enseignes. Cela ne changera rien pour leur direction, mais tout pour les salariés. Alors que les gilets jaunes ne viennent pas nous dire qu’ils travaillent pour les autres…

 

J’entends dire « oui, mais nous nous sommes les vrais gilets jaunes et non pas des casseurs ». Je l’entends, alors tirez en les conséquences : manifestez pour vos droits, pour mes droits, pour nos droits mais dans le calme ; organisez des SO qui tiennent la route, et si des éléments perturbateurs viennent à bouger faites les intervenir ;  s’ils sont dépassés, alors ne vous rendez pas complices en restant là comme spectateurs et disloquez la manifestation, rentrez chez vous. Vous en ressortirez grandis.

 

On me parle de violence policière. Rappelons qu’en France nous sommes en démocratie. La preuve en est que tous les samedis, il y a ces manifestations. Tentez de faire de même en Russie, en Iran… Rappelons que nous avons une Constitution et des législations qui encadrent le droit de grève, le droit de manifester, la liberté d’expression, mais aussi leurs limites. Rappelons de ce fait qu’en démocratie les libertés ne valent qu’encadrés ; rappelons qu’en République seul l’Etat a le monopole de la violence.

 

« J’ai été gazé ». Non, tu n’as pas été gazé, les Déportés dans les camps de la mort ont été gazés eux ; toi, tout au plus, tu as pris de la lacrymo.

 

Et vous voulez que je vous donne plusieurs trucs pour ne pas prendre de la lacrymo ?

 

1 éventuellement n’allez pas en manifestation. Mais le droit de manifestation étant bien établi en France, et j’ai fait de nombreuses manifestations, allez y si le cœur vous en dit ;

2 restez dans la masse de la manifestation, au milieu des manifestants ;

3 ne venez pas sur l’avant de la manifestation, ne venez pas sur le « front » de la manifestation ;

4 ne venez pas au combat.

En appliquant ces règles simples, vous ne prendrez jamais JAMAIS de lacrymo. Et si d’aventure la manifestation dégénère, revenez à l’article 2, 3 ou 4 ; ou alors article 5 barrez-vous, BARREZ VOUS ! Si vous quittez la manifestation vous ne prendrez ni coups, ni lacrymo.

 

Et puis si vous voulez manifester pacifiquement, la seule chose que vous devez avoir sur vous ce sont des tennis pour bien marcher, une pièce d’identité en cas de contrôle, un téléphone pour joindre papa maman ou l’être aimé, une CB pour se payer un café à 10 balles au Fouquet’s. Il n’est nul besoin de casque de moto pour marcher, vous ne marcherez pas assez vite ; il n’est nul besoin de lunettes de ski pour marcher, il ne fait pas assez froid ; il n’est nul besoin de batte de base-ball pour marcher, ça va mieux avec une béquille ; il n’est nul besoin de marteau, ou de meuleuse pour marcher, ça encombre.

 

Alors on nous dit que les policiers sont violents : galéjades que voilà. Si les policiers étaient vraiment violents, cela fait longtemps qu’ils auraient fait un carton. Quand on voit une horde foncer sur deux policiers et rouer de coups l’un d’entre eux au sol, cela fait bien longtemps qu’aux USA, en Russie (entre autres) les Forces de l’Ordre auraient ouvert le feu. On ne peut que saluer le professionnalisme des FO qui, bien que stressées, en manque de moyens humains et matériels, harcelés, fatigués, continuent à agir lucidement, professionnellement et dans le cadre de la loi républicaine.

 

Alors on a droit aussi à toutes les théories plus vaseuses les unes que les autres, pour ne pas dire complotistes. Les FO ont l’ordre de ne rien faire ou ils ont l’ordre de provoquer ; ou ils ont l’ordre de mettre le feu au Fouquet’s, la preuve c’est des grenade qu’on voit sur le auvent. Moi, ce que je pense, c’est que nos policiers sont surtout en manque d’ordres et en manque d’ordres cohérents. Et « on voit un policier en train de piller un magasin de maillots du PSG », film à l’appui ! Encore une fois on ne montre pas tout le film. On oublie de montrer les FO qui interviennent dans le magasin qui est en train de se faire piller. On oublie de montrer, une fois le monde évacué de l’intérieur, qu’une foule hostile est devant les lieux d’où l’utilité d’un cordon pour protéger l’identité judiciaire qui fait son travail et non pour camoufler un fonctionnaire en train de piller le magasin à son tour. On n’appelle pas cela du vol, ni du pillage, on appelle cela le gel de la zone, la préservation des traces et indices et la récupération des pièces à conviction.

 

Alors on peut diligenter toutes les enquêtes de l’IGPN qu’on veut, cela n’aboutira qu’à epsilon. 15 000 tirs de LBD, nombre de blessures non conventionnelles représentant 0,1%. Hé oui 0,1% ça calme n’est-ce pas ? Le machin, comme disait le Général de Gaulle au sujet de l’ONU, voudrait s’occuper de la France et de ses LBD. Elle ferait bien de commencer à s’occuper des pays en guerre dans le monde où se produisent de véritables crimes, elle ferait bien de s’occuper en premier du terrorisme et des pays qui abritent le terrorisme ; elle ferait bien de s’occuper en premier des pays où ne serait-ce que lire un journal, écrire un journal ou déclarer son homosexualité est passible de la peine de mort.

 

Des complots encore : « l’exécutif envoie les chars à Paris, je les ai croisés sur l’autoroute, preuve à l’appui ». Sauf que des manœuvres avec des chars, il y en a tous les jours en France : on appelle cela justement des manœuvres et il serait heureux qu’il y en eut un peu plus, mais hélas on enlève du temps d’entrainement à nos soldats pour les mettre dans l’opérationnel, notamment avec l’opération Sentinelle et ce en raison du manque d’effectif, du découragement au sein de l’armée à qui on a vendu du rêve pour s’engager, et du turn-over.

 

Je vous enjoins à lire l’excellent livre du CEMA de Villiers « Servir » à ce propos. Il y a aussi tous les jours des rafales qui survolent la France et est-ce que les Champs Elysées, les manifestations sont bombardés ? Non, ils manœuvrent et sont là comme la cavalerie moderne, comme l’infanterie pour la sécurité du territoire, de la Nation, prêts à donner leur vie pour la Patrie et ses Citoyens, qui, pour certains, leur en sont bien peu reconnaissants.

 

Il suffit de voir pour cela comment a été dégradée la stèle en la mémoire de Xavier Jugelé, mort pour la France, mort en service et abattu pis qu’un chien par une personne aussi décérébrée que ceux qui ont profané la dite stèle.

 

Alors, comme l’empereur donnait la vieille garde, il serait peut-être temps de donner de la Garde Républicaine et de sa Brigade Equestre. Des chevaux qui avancent ont un impact psychologique tel que les lanciers russes faisaient des arrêts cardiaques sur place lorsque Murat  chargeait avec sa cavalerie ; et les Russes étaient autrement moins sensibles que ces révolutionnaires de salon en goguette sur les Champs Elysées.

 

Alors repartons à la base. Toute manifestation qui n’a pas été autorisée est interdite. Toute manifestation interdite qui se regroupe doit être dispersée. Tous ceux qui ont refusés de se disperser et qui se regroupent, qui sont outrageants, violents, délictueux, criminels doivent être interpelés, mis en examen, jugés en comparution directs et condamnés à des peines exemplaires et fermes. Ça devrait vite en calmer quelques-uns.

 

Dans un élan romantique, des manifestants se veulent les héritiers, les enfants de 1789. La seule chose dont ils sont les héritiers, en ne dénonçant pas les violences, en les accompagnant et donc en s’en faisant complices  c’est le 06 février 1934 car comme l’on très bien dit certains, ce sont des factieux qui sont dans la rue. Le seul souci, c’est qu’il n’est pas aujourd’hui un Colonel de la Rocque pour les arrêter. Il n’est pas non plus de Jean Moulin, ni de de Gaulle

 

Les Forces de l’Ordre ont quasi tout le temps reçu des ordres défensifs, des ordres de défense. La bien-pensance, la gÔche mais aussi les ex-républicains dans un élan commun purement électoraliste seraient trop heureux de pouvoir dénoncer la répression donnant du « vous avez eu peur de Le Pen, vous avez Macron et voyez c’est du pareil au même ».

 

Face à tant de démagogie, de véritable populisme, il faut que l’exécutif ait une réaction politique. Les Républicains se refusent à voir dans les quartiers des territoires interdits, des territoires de non-droits ; il doit en être de même avec les Champs Elysées, les FO doivent reprendre le terrain et ne pas laisser l’initiative aux factieux.

 

Il faut avoir un regard lucide sur la situation et ne rien céder. Ne pas céder à la facilité. Oui, le président était au ski. Oui, le week-end précédent le Ministre de l’Intérieur, après les évènements était allé en boite de nuit fêter un anniversaire avec des amis. Et alors ? Tous Président et Ministre qu’ils soient, après ou à côté de leur vie « professionnelle » n’ont pas une vie privée ? N’ont t’ils pas droit à une vie privée ? Comme avec toutes ces théories du complot, si les personnes prenaient deux secondes pour réfléchir et/ou avaient une once de réflexion, ces théories leur sembleraient si grosses qu’ils en riraient.

 

Comment imaginer que, vu le contexte national a fortiori avec le contexte terroriste, le Ministre de l’Intérieur ne soit pas joignable 24/24 ? Comment imaginer qu’il n’eut pas, comme certains l’ont dit, une surveillance policière autour de lui et dehors ? Oui le Ministre a le droit de décompresser, et quoiqu’il se passe, si un importun s’était approché du Ministre, deux hommes en civil avec un badge rond à la boutonnière se seraient approchés et auraient éloigné le triste sire sans que personne ne s’aperçoive de rien. Ils sont formés pour, et efficients en la matière. Si quoique ce soit se fut passé, en deux minutes il serait sorti de la boite et c’est tous gyrophares allumés qu’il aurait rejoint l’ex- demeure du Maréchal de France Joachim Murat, l’Elysée, ou Beauvau ou Balard. Et si le Président quant à lui avait été présent, qu’est-ce que cela aurait changé ? Il y a justement des ministres pour cela, qui sont là pour agir ou servir de fusible. Fallait-il qu’il soit casqué, un tonfa à la main, haranguant ses troupes aux cris de « en avant », ou mieux « suivez-moi » ?

 

Notons au passage le pitoyable 1er Secrétaire de l’ex-parti solférinien qui s’est totalement discrédité à mes yeux en parlant du Ministre de l’Intérieur et en disant de lui « qu’entre deux verres, il aurait pu agir », laissant entendre que le ministre était au mieux un dilettante, au pire une poche.

 

Les manifestants doivent se désolidariser de tous les factieux, qu’ils soient de droite comme de gauche, qui n’ont d’autre souci que leur révolution ; même la vie n’a plus d’importance pour eux. La preuve : cet immeuble d’habitation où un enfant ne dut la vie qu’au courage, là encore, d’un policier qui a agi au mépris de sa propre vie pour le sauver. Ne plus se désolidariser, c’est se rendre complice, je l’ai déjà dit. Le discours bélé de « cépamoikacommencécélui » en parlant de la « violence policière » n’est plus entendable.

 

Il y a des règles, il y a des lois dans ce pays qui ne peut être régit que dans l’ordre (dans un gant de soie) et avec autorité pour le peuple et par le peuple, ou ses représentants.

 

Ne sont-ce pas les fondements du Bonapartisme ?

 

Par le ciel, partout, pour tous,

Avec vigilance et persévérance,

Que la Force soit avec vous,

Salut et Fraternité.

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