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Grégory Baudouin

Grégory Baudouin

Patriote et Républicain, ancien membre des Troupes Aéroportées, Président-Fondateur du Cercle Jean Moulin, mes références sont Jean Pierre Chevènement, Jean Moulin et le Général de Gaulle


Avant j’étais malade. Maintenant nous allons bien, ou la schizophrénie en politique par Grégory Baudouin

Publié par Grégory Baudouin sur 29 Juillet 2016, 20:45pm

Catégories : #Grégory Baudouin, #la Chronique

Je suis sidéré par la schizophrénie en politique. Schizophrénie qui amène à dire tout et son contraire. Afin d’obtenir quelques affidés, on va flatter la croupe des vaches, rencontrer les grands industriels, diner avec les céréaliers et les dirigeants des labos agricoles, leur faire mille promesses et dans le même temps, faire un (pseudo) grenelle de l’écologie. D’ailleurs à ce sujet, arrêtons de dire grenelle de truc, grenelle de machin, grenelle de bidule. Le seul grenelle qui fut une révolution, et qui fit des effets à long terme, fut l’originel. Le reste ne fut que des accords plus ou moins alambiqués, et qui pour la plupart ne furent pas mêmes appliqués, et en premier lieu celui de l’environnement.

 

Passons sur certains députés de circonscriptions qui se sont toujours voulu Député de la Nation, et qui ont quémandé, multiplié les allégeances au pouvoir, afin d’obtenir un strapontin, et qui une fois en place, tapent sur ceux qui les ont fait roi, pour le futile législatif, tout en se couchant de nouveau à chaque vote important* ou à chaque période électorale. Il en est qui pousse même d’autres pour aller au casse pipe, sachant que la candidature ne pourra et n’ira pas jusqu’au bout, afin de pouvoir se présenter vierge et dire « tu vois, moi, je ne suis pas allé contre toi (alors que j’aurai pu légitimement), récompense moi ».

 

Schizophrénie qui fait dire que si on est au pouvoir on augmentera les pouvoirs, les moyens financiers et humains en matière, alors que lorsqu’on a été aux manettes, on a eu de cesse que de diminuer les effectifs, de l’armée, de la Police Nationale, de la Gendarmerie Nationale, de la Justice, et je ne dis pas tout, ce serait un dictionnaire à la Prévert.

 

Schizophrénie qui a fait dire que l’ennemi, c’était la finance. Schizophrénie qui a fait limite dire que l’ennemi, c’était l’Europe. Et une fois au pouvoir, dès le premier jour, aller voir une dirigeante d’une nation, et revenir la queue basse, en lui ayant fait allégeance, en n’ayant rien renégocié, et même en ayant empiré les choses. Dès les premiers jours ! C’était prédictif de l’avenir. Schizophrénie qui par la suite amena à faire une politique que n’aurait pas renié la droite au pouvoir, mais qu’elle renie dans l’opposition. Pure politique ou schizophrénie, encore une fois ?

 

Du coup, on a l’impression de les entendre nous dire : « avant j’étais malade, maintenant, nous allons bien ». Nous ne savons jamais à qui nous nous adressons. Et parfois j’ai surtout l’impression de m’adresser à un docteur, et je n’ai de cesse que de rencontrer le mister, qui ne me donne que des cautères sur la jambe de bois sur laquelle s’appuie la France, ou qui délivre à tour de bras des aspirines pour un cancer qui ronge la France et la République, et ne fait qu’empirer l’hémorragie.

 

Par le ciel, partout, pour tous, avec vigilance et persévérance, l’heure du repos n’est pas arrivée. Que le Force soit avec vous, Salut et Fraternité.

 

 

*refuse l’état d’urgence par exemple, sous des arguties des plus oiseuses, pour ne pas dire vaseuses.

 

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