Oh putain, ça pèle ! par Grégory Baudouin

Zécolos, les zécolos…. Tout un poème, tout un annuaire, tout un catalogue à la Prévert… je suis certainement plus écolo que la plupart de ces apparatchiks qui ont vu dans les Verts (ou les verres mais sûrement pas dans les vers), il y a quelques années, qu’on pouvait jouer placer.

Nudistes, anciens naturistes repentis,  nous nous sentons bien plus proches de la nature que tous ces « textiles » bobos de la gÔche zécolos ou que tous les « textiles » en général. Ceux-ci mettent certainement une précaution particulière à trier leur 374 kilos de déchets par an, mais ils n’omettent pas de s’enferment tous les ans dans la nature dans des gites et homes avec force de wifi, dernières tablettes et autres smartphones construits à base de coltan. Que dire de l’hypocrisie de ces naturistes qui passent leurs vacances dans un fer à cheval de béton qu’est le quartier naturiste du cap d’Agde. Ils n’ont de naturistes que le plaisir de se balader à poil la journée, sous couvert de leurs soirées libertines hors de prix. La barrière de l’argent faisant qu’on ne dit pas partouse dans le cas de DSK et d’autres, mais soirées libertines. Bref…

Je me souviens qu’un jour Maman m’a dit, alors que nous étions en vacances aux sports d’hiver, me laissant seul dans la cour de la petite maison que nous louions  «  tu ne bouges pas de là ». Bien sûr, j’acquiesçais. Quelques temps plus tard, elle revenait, et ce qui devait arriver, arriva, je n’étais plus là. Oh je n’avais pas bougé, j’avais juste suivi les fourmis. Je suis comme cela, et aujourd’hui encore, prêt à m’extasier et à tout moment pour quelques insectes de passage. Je peux être fasciné ET révulsé d’horreur par des arachnides, me passionner pour des requins, des termitières, des fourmilières, des ruches… C’est peut-être mon côté ex productiviste trotskyste qui ressort. J’adore la faune aussi, surtout lorsqu’elle est sauvage, les volcans, les tsunamis (on ne dit plus raz de marée), les tornades.

Par contre, il est vrai que je me fous comme de ma première capote - mais aussi de la dernière - du dernier sommet, fut-il mondial, sur le réchauffement climatique. D’ailleurs, plus il fait chaud, plus je suis heureux. J’aime la canicule. Cela me donne et nous donne d’autant plus d’occasion d’aller nous adonner aux plaisirs du tout nu, de voir ces dames court vêtues, et des câlins dans la nature.  Oui parce qu’en matière de câlins, le câlin islandais pour le fun, c’est-à-dire dans la neige, surtout après un sauna, c’est super cool mais il faut bien dire ce qui est « on se gèle les couilles ».

Par le ciel, partout, pour tous, avec vigilance et persévérance, l’heure du repos n’est pas arrivée. Que le Force soit avec vous, Salut et Fraternité.