Au moins ce qui est bien avec les dictatures, c’est qu’on ne fait pas dans le détail. Oups… en prenant cette expression idiomatique, vous devez vous dire que ça y est, il verse du côté obscur de la politique et a décidé de rejoindre le sénile ou son héritière. Que nenni : je parle du dirigeant nord-coréen qui a exécuté son ministre de la défense qui a commis le crise de lèse-dictateur en s’endormant au cours d’un défilé qui fait pâlir d’envie Poutine, autre grand démocrate, et fait passer celui-ci pour un gamin jouant avec des playmobils. Et il ne l’a pas exécuté comme ces « tafiolles d’Américains » à grand coup de seringue gavée de poison ; il a été exécuté d’un coup de canon. Alors ça fait moins le malin, là, hein ! C’est qui le taulier ?
Mais qu’ils sont cons, mais qu’ils sont cons. Il démontre là qu’il n’a pas dépassé le stade de la bête ou du membre de Daesh, ce qui est un pléonasme. Ceci dit en France nous n’étions pas mieux. Certes la guillotine est un symbole français mais je trouve cela d’un barbare. L’idée de cette tête qui roule, de ce sang qui gicle encore en France au XXème siècle me glace d’horreur et d’effroi. Pour moi, la seule mort qui vaille et qui soit dans l’honneur est un peloton d’exécution. Combien de Résistants ont refusé le bandeau, combien ont entonné la Marseillaise ou l’internationale? Après le mort est rapide et instantanée. C’est une mort dans l’honneur soldatesque, si ce n’est chevaleresque.
Les décérébrés demandent bien sûr le retour de la peine de mort aujourd’hui, en parlant bêtement et essentiellement des tueurs d’enfants. Il est prouvé aujourd’hui que Rannucci n’a pas tué les enfants…difficile de récoler les morceaux. Et la peine de mort n’a jamais dissuadé un pédophile au moment où il a sa pulsion de passer à l’acte ; la seule chose à laquelle il pense c’est se vider les couilles dans une gosse.
Alors une détention à perpétuité mais une vraie, à vie, jusqu’à ce que mort s’en suive, et à bosser en faisant la merde que d’autres ne veulent pas faire ou à construire gratuitement des routes, des logements et ce quel que soit le temps, jours et nuit, oui. Mais ça, on ne peut pas le dire. La bien pensance s’y refuse. On se retrouverait avec toutes les ligues sur dos et puis ce n’est pas de gauche que de dire cela. Paradoxe non ? On accepte les débats sur la peine de mort, mais on se refuse à celui sur le retour aux travaux forcés. C’est peut-être plus barbare que de mettre un coup de 12.7 dans un corps … ne serait-il pas temps de repenser, vraiment et de façon volontariste, notre politique en matière de sécurité et carcérale ?
Par le ciel, partout, pour tous, l’heure du repos n’est pas arrivée, soyons vigilant et persévérant et que le Force soit avec vous, Salut et Fraternité.