Cela fait grand bruit, une lycéenne a été exclue car la direction de son établissement scolaire a considéré qu’elle faisait du prosélytisme avec sa jupe trop longue. Ce qui a été oublié d’être dit depuis le début de l’affaire, et qui fut enfin révélé dans l’après-midi, c’est que cette martyre de la cause, avec ses amies, essayait depuis un certain temps de pousser dans ses limites la direction et que cette jupe était effectivement devenue un symbole de ralliement alors qu’elles enlevaient leur voile en rentrant dans l’école. Les textes sont clairs. TOUS signes prosélytes et ostentatoires, quels qu’ils soient. Si c’est une jupe longue qui devient un signe par destination, il doit être supprimé comme tous les autres.
Un ami des miens aime à dire que la bonne longueur d’une jupe c’est 32,7 cm. Ce qui revient à dire que cette jeune fille aurait pu avoir un certain nombre, si ce n’est un nombre certain, de jupes avec le tissu avec sa bâche. Tout le monde a en tête les uniformes avec les petites jupes plissées bleues des écolières et étudiantes japonaises. Et bien saviez-vous que c’est le conseil d’établissement qui fixe chaque année la longueur de la jupe ? Que le conseil soit à majorité de libidineux ou tout simplement d’hommes, il se peut que la jupe soit très courte ; et comme c’est un uniforme, peu importe que tu aies 30 cm ou 1m de jambe. Moi, je dis ça a du bon l’uniforme. Je suis pour le retour de l’uniforme à l’école MDR.
Enfin, ne soyons pas hypocrite : quoi de plus beau qu’une jolie femme au printemps et en été chaussant talons, rehaussant ses jambes d’une jupe courte, très courte, et agrémentant ses formes d’un décolleté chatoyant… ? Quoi ? C’est misogyne ? Tous les hommes le pensent, à l’exception de quelques vendéens ou versaillais de La manif pour tous (et encore….) ; mais la bien-pensance veut qu’on n’ait pas le droit de le dire et encore moins de l’écrire.
Désolé, si l’émancipation des femmes ce n’est pas de pouvoir se promener avec un corsage transparent sans soutien-gorge ou d’avoir une ceinture pour jupe, ce n’est certainement pas de se bâcher. L’émancipation de la femme, c’est sa liberté ; et on n’arrivera pas à me faire croire que voilée, sous quelques religions que ce soit, asservie à ses dogmes, une femme est libre dans son esprit, son corps, ses faits et gestes.
Par le ciel, partout, pour tous, mais surtout sur terre, l’heure du repos pour la femme et le progrès ne sont pas arrivés ; soyons vigilant et persévérant, et que le Force soit avec vous et ces dames afin de se libérer de l’emprise de l’obscurantisme. Salut et Fraternité.